Course des sables 2021

Tacan 2021

Entraînement Cauderoue 2021

Rando course des moulins

Rando pluvieuse de 10km500 chez nos amis de CetS Laurence et Claude

Les Virades 2021

Site d'accueil magnifique.Beau parcours de 12km600 pour nos coureurs et marcheurs.

Prépa Course des sables.

Repas chez Pascale et Jean Luc avec quelques bougies pour leur joyeux anniversaire .

Merci

Ballade en Corrèze

Sur les terres de Colette .A

Lien téléchargement vidéos Corrèze :

 

Au détour des chemins et villages corréziens

 

Samedi 4 et dimanche 5 septembre 2021

Depuis le temps qu’on en parlait, de la Corrèze ! Nous y voici, ce vendredi soir, tous les dix (Patricia, Philippe, René, Pascale, Laurence, Anne-Marie, Colette et Gilbert, Christian, Françoise) réunis à Meyssac, notre lieu d’hébergement pour 2 jours de découverte et de rando, village tout de rouge vêtu, comme sa prestigieuse voisine Collonges la Rouge. Mais ça, se sera pour demain…

Pour l’heure, la surprise nous vient de l’hôtel du Quercy qui nous octroie, pour 4 d’entre nous, en guise de chambres, un somptueux appartement situé tout en haut d’une véritable tour médiévale au cœur du village ; inédit ! (et très pratique pour l’apéro que nous prendrons tous ensemble le lendemain soir…).

 Samedi matin, les affaires sérieuses commencent, et nous partons à pied, du village même, pour une boucle pédestre de 22 km, qui nous offrira, au fil de ses sentiers et de ses collines (600 mètres de dénivelé annoncé), des paysages très variés et verdoyants. Nous n’avons pas fait 2 km que se présente à nous l’un des clous de la randonnée : le village de Collonges la Rouge, le bien nommé, le premier à avoir été classé parmi les « Plus Beaux Villages de France ». Ses étroites ruelles médiévales, ses placettes arborées, ses porches que nous empruntons nous laissent découvrir une extraordinaire succession de gentilhommières, manoirs, castels, tourelles, tous construits de grès rouge et couverts de toits de lauze et d’ardoise. Puis de sous-bois rafraîchissants à l’ombre des châtaigniers, en lignes de crête, de prairies vertes en vallons, en passant par des lacs, le chemin nous conduit à un autre point d’intérêt du parcours : la Chaise du Diable, énorme bloc de grès dont la forme rappelle celle d’un trône géant où, d’après la légende, s’asseyait Satan pour assister aux sabbats et assemblées de sorciers. Mais c’est sans encombre que nous rejoindrons notre point de départ à Meyssac.

 Là, programme à la carte : repos, plongeon dans la piscine de l’hôtel, visite de Meyssac, virée à Collonges la Rouge… Il y en a pour tous les goûts !

 Le lendemain dimanche, pas de répit ! 2 randonnées en boucle nous attendent, pour visiter deux lieux emblématiques de la région : les villages de Turenne et de Curemonte.

Après avoir grimpé les rues médiévales du village de Turenne, agrippé à la falaise en haut de laquelle se dressent son château et ses deux étranges pins parasol, le circuit des « Falaises » nous fera cheminer sur 8 km de sentiers à travers les collines boisées et la campagne corrézienne.

Puis, en route pour Curemonte, village aux trois châteaux, trois églises, trois fontaines, trois calvaires… tout un programme ! Après l’avoir admiré de loin depuis notre aire de pique-nique, perché sur son promontoire, nous découvrons par ses ruelles suivant la ligne de crête, ses magnifiques bâtisses en pierre blanche, fascinante succession de manoirs, petits châteaux, maisons de maître, tourelles.

L’heure est venue de quitter ce coin attachant de basse Corrèze, où nous nous promettons de revenir. Un grand merci à Colette et Gilbert de nous l’avoir fait découvrir.

 Françoise.

 

Escapade Béarnaise et vallée d'Aspe

Sortie organisée par Colette , Françoise et Gilbert

Au programme:

Chemin de la Mature

Boucle du lac et refuge d'Arlet

Pic d'Aillary  2215m

Vallon de Bélonce

Col de Lagréou

Merci pour cette belle escapade .

 

NOTRE ESCAPADE EN VALLÉE D’ASPE

 

Le Chemin de la Mâture – Refuge du Lac d’Arlet

 

23, 24 et 25 juillet 2021

 

Enfin nous y voici ! après toutes ces semaines d’isolement, de doute, d’interrogation et d’espoir, nous nous retrouvons tous les douze (Patricia et Philippe, René, Laurence et Claude, Colette et Jean-Philippe, Evelyne et Laurent, Colette et Gilbert, et Françoise) à la Maison du Parc National des Pyrénées d’Etsaut, sur la route du Somport, prêts à vivre ensemble une nouvelle escapade pyrénéenne de 3 jours.

 

 Pour l’heure, cap sur le Chemin de la Mâture, ce spectaculaire chemin historique creusé au XVIIe siècle à flanc de la montagne, pour acheminer vers la vallée les troncs de grands arbres des hautes forêts destinés aux mâts, poutres et poulies des navires de la marine royale. Sensations garanties pour qui s’approche du bord (en option) : plongeon vertigineux au-dessus d’une paroi lisse et abrupte, surplombant le Val d’Enfer quelques 100 mètres plus bas… Après 1 200 mètres parcourus sur ce chemin très caillouteux et parfois en forte pente, sous l’œil sévère du Fort du Portalet incrusté dans la montagne en face qui veille sur la vallée, la suite de l’itinéraire nous offrit un contraste rafraîchissant avec un magnifique sentier ombragé, en sous-bois, et de vertes estives à l’arrivée au col d’Arras (1.280 m). La descente vers le parking fut ensuite très rapide sur un sentier parfois raviné et rocailleux, se terminant par une piste herbeuse bienvenue, avant de retrouver la route du départ.

 

Après une escale bienfaisante et bien sympathique à l’hôtel des Voyageurs, à Urdos (route du Somport), le lendemain matin nous trouve à pied d’œuvre pour entamer le 2e acte de notre week-end : la montée au Lac et au refuge d’Arlet. Le plafond nuageux est bien bas ce matin-là, et sur cette première partie de sentier qui monte en sous-bois nous nous trouvons très vite enveloppés par les nuages, qui nous masquent en arrière plan les montagnes environnantes. Mais peu importe, la faible visibilité suffit pour nous faire apprécier les paysages diversifiés que nous traversons de vallon en vallon : forêts, petits bois, prairies, pâturages. Tiens, une cabane (Cabane Pacheu), où l’on peut acheter du fromage. Et puis soudain, par endroits, le voile nuageux se déchire et nous laisse entrevoir de fantastiques et impressionnantes falaises tout près, et quelquefois un bout de sommet au loin. Le vaste plateau que nous atteignons ensuite (le plateau de Banasse) nous offre, au bord du ruisseau, le site idéal pour notre pique-nique, auquel s’invitent sans vergogne les chevaux paissant dans le coin. Encore quelques efforts et quelques mètres à gravir, et apparaît, jouant à cache-cache avec les écharpes nuageuses, le petit refuge d’Arlet (2.000 m. d’altitude) dominant le lac du même nom.

 

Florence, la gardienne du refuge, nous y accueille et nous installe. Les règles de distanciation sont bien respectées puisque seulement la moitié des couchages sera occupée, et ce pendant toute la saison. La couche des nuages qui nous enveloppe maintenant est bien trop dense pour nous permettre d’envisager toute escapade au-delà des rivages du lac, qui d’ailleurs disparaissent eux-mêmes de notre vue. Collations, boissons, ablutions et trempette plus ou moins sommaires dans le lac, découverte de ses rives, nous feront patienter jusqu’à l’heure du dîner, lequel fut délicieux et bien réconfortant.

 

Le lendemain matin nous fit l’heureuse surprise d’un temps clair, d’un ciel bleu dégagé sur lequel se détachent les sommets tout proches du pic d’Arlet (2.207 m) et du pic d’Aillary (2.215 m), alors qu’une mer de nuages encombre la vallée. Et si, avant de redescendre vers la civilisation, on se payait le plaisir d’une ascension du pic d’Aillary qui nous tend les bras ? 200 mètres de dénivelé faciles, avec, au bout, une admirable vue à 360 ° sur les sommets français, dominés par l’imposant pic du Midi d’Ossau, ainsi que sur les montagnes espagnoles toutes proches et non moins impressionnantes.

 

La descente sur la vallée fut des plus agréables, dans un décor très varié alternant zones rocailleuses, plateaux herbeux, berges riantes de torrents et de gaves, vallon sauvage, sous-bois et forêts. Et, comme hier à la montée, des paysages toujours agrémentés ici et là par d’authentiques cabanes de berger et des troupeaux de vaches, brebis, chevaux et ânes paissant paisiblement (sans oublier les cochons roses en liberté aux abords de la cabane d’Hortassy).

 

 Un grand merci à toutes et à tous d’avoir bien voulu partager ces moments de découverte au sein de cette nature grandiose et émouvante. Vivement notre prochain rendez-vous montagne !

 

  1. Françoise, Colette et Gilbert.